Association
Comment
manifester votre opposition à la période
complémentaire de chasse au blaireau prévue dans
l’arrêté 2017-2018 ?
La
consultation publique est accessible sur le site de la
préfecture de l’Indre à
l’adresse suivante :
http://indre.gouv.fr/Politiques-publiques/Agriculture-
Developpement-rural-Foret-Chasse/Foret-Chasse/Chasse
/Consultation-du-public
Sur cette page il faut cliquer tout en bas sur :
Arrêté Ouverture - Clôture de la chasse
2017-2018 - Mise en ligne : 19 avril 2017Il est alors possible de
consulter et télécharger le projet
d’arrêté préfectoral pour
l’année cynégétique
2017-2018 ainsi que la note de présentation qui
présente les arguments de l’administration mais
aussi les modalités pour participer à la
consultation publique.
En participant à la consultation publique selon les
modalités décrites ci-dessus par écrit
en reprenant par exemple les arguments ci-dessous utilisés
par Indre Nature dans son recours administratifs :
Nos principaux arguments :
- Nous considérons que cette
période complémentaire n’est aucunement
justifiée, l’administration ne fournissant aucun
élément sérieux sur
l’état de la population de blaireau dans le
département de l’Indre ni apportantla preuve de la
nécessité de cette période
complémentaire.
- Dans la note accompagnant le projet
d’arrêté, l’administration
tente de justifier la période complémentaire de
chasse au blaireau par l’augmentation des
prélèvements c'est-à-dire des animaux
tués par les chasseurs et piégeurs. Cette
augmentation du prélèvement traduit selon elle
que la population de blaireau se porte bien. Cela ne prouve strictement
rien et peut tout simplement traduire une pression de
prélèvement plus importante.
- Il est dit également que les
opérations de déterrage ne s’effectuent
que lorsqu’il y a des plaintes ou danger. Dans ce cas le
préfet peut demander une battue administrative il
n’est pas nécessaire de
généraliser l’autorisation.
- Cette chasse par déterrage
est particulièrement cruelle
- La période allant de mi-mai
à fin juin est inappropriée car les jeunes ne
sont pas encore indépendants et risquent
d’être tués. Or la destruction des
petits, mêmes d’espèces nuisibles, ce
qui n’est pas le cas du blaireau, est strictement interdite.