Il est évident que ce que chacun de nous attend de cette année qui commence et qui est le premier de nos vœux, c’est que la pandémie de COVID soit maîtrisée et que nous puissions retrouver une vie sociale faite de contacts et de libres rencontres. Si cette crise sanitaire n’a pas vraiment affectée notre association au plan économique elle a, par contre, profondément affectée sa vie associative. La plupart de nos groupes d’adhérents qui sont le cœur de notre vie interne ont du se mettre en sommeil et les réunions en visio manquent indéniablement de convivialité. C’est pourquoi nous avons hâte de pouvoir redémarrer dès que possible nos activités associatives et de rencontrer physiquement nos adhérents et nos bénévoles. C’est notre vœux le plus cher pouvoir vous retrouver et vous retrouver mobilisés !
Car nous aurons besoin de beaucoup d’énergie et de la mobilisation encore plus grande de nos bénévoles pour faire face aux enjeux auxquels assurément nous devrons faire face pendant cette année 2021 : surmonter la crise sanitaire mais aussi lutter contre l’effondrement de la biodiversité et le réchauffement climatique. Au plan climatique2020 a été l’année la plus chaude enregistrée en France depuis 1900 et concernant la biodiversité l’indice Planète vivante 202O publié par WWF a indiqué que les populations de vertébrés de la planète avaient diminué de 68% entre 1970 et 2016. Enfin n’oublions pas que l’origine profonde de la crise sanitaire est aussi due à l a destruction des écosystèmes et des habitats de la faune sauvage.
Faisons alors le vœu que cette crise ouvre les yeux du plus grand nombre de nos concitoyens et que nous soyons encore plus nombreux mobilisés pour faire changer l’orientation catastrophique de notre monde actuel.
Cela n’arrête pas ! Le président de la fédération de chasse demande et le préfet s’exécute. Après avoir autorisé cet automne en plein confinement avec une procédure d’urgence ( !) la chasse appelée « de régulation » des espèces susceptibles d’occasionner des dégâts aux cultures à savoir pêle-mêle les cervidés, les sangliers mais aussi les corvidés et le pigeon ramier, le préfet a, suite à une nouvelle demande du président de la FDC36 quelques jours plus tard et sans prendre le soin de consulter les instances règlementaires, ajouté le renard à la liste. Pourtant le renard serait plutôt un auxiliaire agricole que responsable de gros dégâts. Mais ce n’est pas tout ! Nouvelle demande du président de la fédération de chasse. Le confinement n’ayant pas permis à la poignée d’éleveurs de faisans et de perdrix pour la chasse de vendre leur production il a demandé au préfet une réouverture de la chasse à la perdrix et une prolongation de la chasse au faisan pour pouvoir écouler leur stock de gibier. Là encore en urgence entre Noël et nouvel An l’administration dans une procédure à la légalité douteuse consulte en même temps le public et la commission chasse départementale (CDCFS) sur un projet d’arrêté donnant entière satisfaction à la demande des chasseurs.
Le 20 novembre dernier c'est en catimini qu'un arrêté modificatif de l'arrêté du 6 novembre autorisant les chasses de régulation était signé. L'occasion de voir arriver une nouvelle espèce sur la liste de celles dont la chasse est autorisée en confinement : le renard.
Alors que tous les citoyens sont confinés chez eux, que de nombreux petits commerces condamnés à rester fermer sont au bord de la faillite, que la culture est sinistrée – spectacles annulés, librairies fermées – le gouvernement n’a rien trouvé de plus urgent que d’accorder une dérogation aux chasseurs au motif de « régulation » des animaux nuisibles.