Trottoir Lamium purpureum MHF

En deux ou trois générations, le regard que nous portions sur la flore sauvage avait évolué : autrefois utiles, les herbes folles sont devenues pour un temps si "mauvaises" que nous avons employé des trésors d'ingéniosité pour les éradiquer. Aujourd'hui, nous vous proposons de réhabiliter cette flore de nos villes et campagnes en découvrant les extraordinaires adaptations dont elle a été capable au cours de quelques millions d'années d'évolution et toutes les relations qu'elle a développé dans les environnements qu'elle occupe.

La conférence est organisée par l'UPOP d'Argenton-sur-Creuse et se tiendra salle Charles Brillaud sur cette même commune à partir de 19h.

LogoINIndre Nature appelle tous ceux qui rejettent les pesticides à participer aux rassemblements organisés dans le cadre de l’initiative citoyenne Nous voulons des coquelicots ! le 2 novembre.

Il est grand temps de réagir pour demander l’interdiction de ces produits dont l’extrême dangerosité est avérée tant pour la santé humaine que pour l’ensemble des espèces végétales et animales.

Les risques sanitaires des pesticides sont bien connus depuis longtemps. Par exemple ils sont mis en cause dans les cas d’allergies, de puberté précoce, de baisse de fertilité humaine, de cancers, de sarcomes, de la maladie de Parkinson, et cette liste est non limitative.

Leur toxicité pour la faune sauvage est parfaitement prouvée, dans la mortalité des abeilles, les performances reproductives des oiseaux, etc …

Et pourtant la limitation d’utilisation des plus dangereux se fait au compte-goutte tandis que les quantités utilisées continuent de croitre chaque année. Dès qu’un produit est interdit un nouveau produit est mis sur le marché à sa place.

Et pourtant on peut parfaitement s’en passer à l‘exemple des communes parvenues au zéro pesticide et des nombreuses exploitations agricoles produisant et vivant bien sans pesticides.

Alors pourquoi rien ne change ? Parce que les riches lobbys de l’industrie chimique, des distributeurs de produits dits « phytosanitaires », les tenants de l’agriculture la plus intensive s’opposent à tout changement et ont l’oreille des gouvernants.

Alors c’est à la société civile de faire entendre sa voix et de dire ça suffit !

L’empoisonnement de l’air, de l’eau, des sols ça suffit !

L’empoisonnement de notre corps, de celui de nos enfants ça suffit !

La destruction de la nature ça suffit !

Participez aux rassemblements Nous voulons des coquelicots !

devant les mairies de Châteauroux et Le Blanc

Vendredi 2 novembre à 18h30

Pour terminer les animations réalisées à l’occasion des 30 ans d’Indre Nature plusieurs évènements sont organisés à Issoudun durant le mois d’octobre.

Jusqu’au 27 octobre deux expositions se tiennent à la Médiathèque du Centre Albert Camus

  • Indre Nature 1988-2018 : 30 ans au service de la nature

30 ans d’existence et d’actions d’Indre Nature retracées en 18 panneaux réalisés à partir de coupures de presse.

  • Les oiseaux de l’Indre exposition photo (45 clichés)

Ciné-rencontre le jeudi 18 octobre à 18 h au Centre des Congrès « Champs Elysées » en partenariat avec L’Université du Temps Libre

Projection du film « L’intelligence des arbres » suivie d’un échange avec François Grison, chercheur et philosophe au Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement.

Conférence le mardi 23 octobre à 17h30 à la Médiathèque du Centre Albert Camus

Un regard sur la biodiversité. Découverte de la biodiversité de l’Indre à travers la base de données naturalistes ObsIndre.

Repair Café SCX LeBlanc

Indre Nature vous invite à apporter vos objets du quotidien défectueux lors de son Repair'Café, pour tenter de les réparer avec l'aide de nos bénévoles. Celui-ci se déroulera au Centre de Loisirs de la Valla le 15 septembre de 10h à 12h et de 13h30 à 18h, lors du World Clean up day de Châteauroux.
Vous pourrez ainsi nous apportez:
- Votre petit électroménager
- Vos objets électroniques
- Vos vêtements/textiles
- Vos vélos
- Vos objets informatiques

27275 abloux 1687La démission mardi 28 août de Nicolas Hulot ministre de la transition écologique et solidaire fait ressortir la nécessité d’une véritable prise de conscience collective de l’urgence écologique, et d’une mobilisation de grande ampleur pour répondre, avant qu’il ne soit trop tard, aux enjeux du changement climatique et de la disparition accélérée de la biodiversité.

Nous arrivons aux termes d’un été où dans de nombreux endroits du monde les catastrophes climatiques se sont succédé,  sècheresses intenses et prolongées d’un côté, inondations dévastatrices de l’autre, fruits d’un dérèglement climatique dont l’origine due à l’activité humaine est incontestable. Chaque jour où presque les scientifiques nous communiquent des nouvelles toujours plus alarmantes sur la régression des populations d’espèces sauvages. Au train où vont les choses, avant la fin de ce siècle la planète sera devenue invivable, car surchauffée et dépeuplée de ses espèces sauvages.

Une réponse de grande ampleur s’impose et comme l’a dit Nicolas Hulot les « petits pas ne suffisent plus et ne sont pas à la hauteur des enjeux ».

Notre département n’échappe pas à la règle. La sècheresse estivale est de plus en plus forte année après année. Elle s’inscrit dans une tendance lourde de réduction de la pluviométrie, d’augmentation de l’évapotranspiration des plantes dues aux températures extrêmes de plus en plus fréquentes. Nous naturalistes, constatons aussi l’érosion de la biodiversité et le déclin de certains groupes d’espèces d’insectes dont les papillons, la régression des populations d’oiseaux et la disparition pure et simple de certaines espèces. La régression des milieux naturels se poursuit, notamment la destruction continue du bocage pourtant proscrite dans les engagements pris par les agriculteurs dans le cadre de la PAC mais qui est pourtant rarement sanctionnée quand cet engagement n’est pas tenu.

Nous constatons malheureusement aussi l’empressement de l’administration à satisfaire les demandes des lobbys représentant l’agriculture intensive en matière de règlementation sur l’épandage des pesticides et à l’inverse sa totale inertie pour faire appliquer la loi sur l’eau en matière de protection des cours d’eau.

Il est urgent que les choses changent. La démission d’un ministre influent qui ne peut que constater son impuissance doit être de nature à réveiller les consciences. La mobilisation de tous est nécessaire pour imposer le silence aux lobbys porteurs d’intérêts particuliers et minoritaires et exige que des mesures à la hauteur des enjeux environnementaux soient prises pour assurer l’avenir des jeunes générations actuelles.