Busard SHX 201906rLe Busard cendré (Circus pygargus) et le Busard Saint Martin (Circus cyaneus) sont deux rapaces de plaine présents dans le département de l’Indre où ils nichent et se reproduisent. Ces deux espèces de rapaces ont la particularité de nicher au sol, au milieu de cultures de céréales ou de prairies. Ils sont de ce fait particulièrement vulnérables en raison de l’avancée régulière des dates de récolte et la mécanisation des moyens de récolte. Les dates d’envol s’étalant de début juillet à début août, les jeunes busards ne sont pas toujours complètement autonomes et aptes à l’envol au moment de la récolte de la parcelle dans laquelle est situé leur nid. C’est la raison pour laquelle, dans plusieurs endroits en France, des naturalistes bénévoles se mobilisent pour repérer les nids et, en collaboration avec les agriculteurs exploitants les parcelles concernées, mettent en place des mesures de protection permettant à la fois la sauvegarde des nids et des jeunes busards et, à l’agriculteur, de réaliser sa récolte. Au sein d’Indre Nature, un groupe de bénévoles participe depuis 2019 à ce « Réseau Busard » national en menant une action de protection des busards sur le territoire de la Champagne berrichonne et du Boischaut nord.

Lors d’une conférence de presse à La Chapelle Orthemale le vendredi 20 août nous avons présentée concrètement cette action, son importance mais aussi sa réalisation pratique ainsi que les résultats obtenus.

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L’avenir des disponibilités en eau et de la qualité de l’eau que vous pourrez consommer dépend en très grande partie des orientations du futur SDAGE qui sera en place entre 2022 et 2028. C’est pourquoi INDRE NATURE s’est engagé auprès de l’Agence de l’Eau à sensibiliser ses adhérents et les citoyens aux enjeux de la gestion de l’eau et à les mobiliser pour qu’ils participent à la consultation publique sur le futur SDAGE.

 

Qu’est-ce que le SDAGE et pourquoi participer à l’enquête publique

sdageLe SDAGE pour Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux est, après les grandes Lois d’orientation récentes dans ce domaine comme la Loi sur l’eau du 3 janvier 1992, celle du 30 décembre 2006 (LEMA – Loi sur l’eau et les milieux aquatiques), le document le plus important pour la gestion de l’eau au quotidien en France.

C’est un document de planification, revu tous les 6 ans, construit par Grands Bassins versants, en associant toutes les usagers et tous les porteurs d’intérêts liés à l’eau. Il a une valeur juridique qui oblige tous les autres documents de planification et notamment d’urbanisme à se conformer à ses prescriptions.

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renardIndre Nature fait partie des 49 associations environnementales qui portent la pétition adressée à la ministre la transition écologique, Mme Barbara Pompili, pour protester contre les conditions de la règlementation autorisant la destruction des animaux désignés par l’acronyme obscur ESOD pour Espèces Susceptibles d’Occasionner des Dégâts. Avant on appelait ces animaux des « nuisibles ». Par pure hypocrisie on les a baptisés ESOD mais à part cela rien n’a changé. Les 49 associations dénoncent notamment :

  • L’absence de prise en compte des services écosystémiques rendus par ces espèces
  • L’absence d’évaluation de l’impact de leur destruction
  • Les règles de composition des commissions départementales (CDCFS) archidominées par les représentants des chasseurs et qui sont pourtant sensés donner un avis au préfet
  • L’inscription d’espèces sur lal iste des ESOD malgré l’absence de constats de dégâts significatifs
  • L’absence de prise en compte de méthodes alternatives à la mise à mort de ces animaux

Les associations porteuses de la pétition demandent la mise en place d’un audit de la règlementation relative aux ESOD et à la façon dont celle-ci s’applique sur le terrain.

Soutenez notre action en signant la pétition

Pour signer : https://www.mesopinions.com/petition/nature-environnement/evaluation-reglementation-animaux-dits-nuisibles/147791

Une vidéo Youtube présente la pétition. Pour la voir : https://youtu.be/fqJU5ICIQso

Pour voir le communiqué de presse : ICI

Jacques LUCBERT

indre natureNous avons malheureusement constaté que certaines personnes peu scrupuleuses, en l’occurrence l’Association des hébergeurs touristiques de l’Indre (Ahti) utilisaient sans notre accord notre image à travers notre logo et l’en tête du bulletin Mosaïque pour défendre une cause qui n’est pas la nôtre. Malgré notre demande écrite de supprimer des montages graphiques pouvant laisser penser une connivence d’Indre Nature avec leur cause anti-éolienne, les montages litigieux ont été maintenus. Nous dénonçons cette manipulation de notre image et mettons en garde nos adhérents contre elle.

Pourquoi la cause des anti-éoliens n’est pas la nôtre ?

La position d’Indre Nature sur l’éolien est constante et publique depuis près de 20 ans. Nous soutenons le principe de l’énergie éolienne comme toutes les autres énergies renouvelables, comme alternative à l’utilisation des énergies fossiles premier émetteur de gaz à effet de serre responsable du réchauffement climatique, et à l’énergie nucléaire qui constitue une immense menace pour les générations futures pour des milliers d’années. Mais, l’énergie éolienne, comme toutes les autres énergies renouvelables d’ailleurs, peut aussi présenter des dangers pour la biodiversité. Nous le savons parfaitement bien et travaillons même à l’évaluer scientifiquement et à déterminer les facteurs responsables. Aussi nous évaluons chaque projet éolien selon sa situation, sa localisation, ses modalités de fonctionnement, la technologie utilisée et nous déterminons notre position au cas par cas. Notre seule règle est la défense de l’intérêt général et non celle de l’intérêt particulier de défense d’un patrimoine personnel.

Nous sommes donc opposés à ceux qui agissent surtout en fonction de leur intérêt personnel placé bien au-dessus de l’intérêt général et soutiennent l’énergie nucléaire tant que bien sûr les centrales sont suffisamment éloignées de chez eux. La prétendue défense de la biodiversité et du vivant qu’ils mettent en avant n’est qu’un alibi car on chercherait en vain la moindre action de leur part en faveur de la biodiversité autre que leurs slogans anti-éoliens. Ce mouvement est d’ailleurs récupéré et devient le cheval de bataille de partis politiques qui dans notre département n’ont jamais montré le moindre intérêt pour la lutte contre le réchauffement climatique ou la préservation de la biodiversité.

Nous invitons chaque citoyen à faire preuve de vigilance face à ces manipulateurs sans scrupules.